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Avec un taux de chômage particulièrement bas, le marché de l’emploi du Puy-de-Dôme se porte remarquablement bien, et révèle une étonnante diversité d’opportunités. Les industries bien connues sont certes toujours bien présentes, Michelin restant de loin le premier employeur privé du département. Outre un secteur agricole et agroalimentaire traditionnellement omniprésents, les secteurs de la mécanique industrielle de pointe et du tourisme se développent rapidement.
Le Puy-de-Dôme conserve une démographie dynamique, qui porte l’empreinte de l’attractivité d’un territoire aux résultats économiques qui dépassent les moyennes nationales.
La population du Puy-de-Dôme est en croissance constante depuis des décennies. Ainsi en 2015, le département comptait 650 700 habitants, soit près de 3% de plus qu’en 2010 (632 311).
Cette progression est due au solde naturel comme au solde migratoire, tous deux positifs. Signe de l’attractivité du territoire, le solde migratoire contribue proportionnellement plus à cette croissance – et de plus en plus.
La population est majoritairement active, avec 38,5% de 30-59 ans et 34,5% de moins de 15 ans.
Les plus grands pôles économiques et bassins d’emplois du Puy-de-Dôme sont : - L’aire urbaine de Clermont-Ferrand, qui héberge près des trois quarts de la population du département, ainsi que ses plus grosses entreprises comme bien sûr Michelin (près de 20 000 salariés) et presque tous les centres de décision publics et privés, - Cournon d’Auvergne, avec un peu plus de 20 000 habitants, qui accueille également quelques industries, - Riom, avec près de 20 000 habitants, la capitale judiciaire, - Issoire, avec près de 15 000 habitants, un centre principalement agricole et agroalimentaire, - Thiers, avec près de 12 000 habitants, qui reste animé par une activité historique de coutellerie.
La situation économique du département est saine.
Les chiffres de l’emploi du Puy-de-Dôme sont tout particulièrement positifs, avec un taux de chômage à seulement 7,9%, au 3e trimestre 2018, soit 1,2 point de moins que la moyenne nationale et 0,4 point de moins que l’année précédente.
Toujours dans le seul département du Puy-de-Dôme, les recrutements prévus pour 2018 atteignaient le nombre de 21 770 en 2018, soit près de 23% de plus qu’en 2017.
Le revenu moyen des habitants était en 2015 de 24 693 €, une valeur légèrement supérieure à la moyenne nationale.
Outre le secteur de la mécanique de pointe au sens large, de plus en plus structuré, le secteur touristique offre un nombre croissants d’opportunités d’emploi.
Le pôle de compétitivité ViaMeca est devenu un véritable moteur de l’emploi au Puy-de-Dôme et plus généralement en Auvergne. Spécialisé sur les « systèmes mécaniques intelligents », il réunit en quelque sorte toutes les initiatives de l’industrie… qui permettent de faire fonctionner l’industrie.
Une vingtaine de sociétés basées dans le Puy-de-Dôme sont membres de cette alliance, comme : - 3D Systems (imprimantes 3D de pièces industrielles), - Apojee (électronique de puissance pour les automobiles), - la Cipam (solutions connectées), - Creative Mecatronique, - Effidence (robotique), - Le groupe RJ (chaudronnerie, systèmes mécaniques, tuyauterie…), - Aubert et Duval (sidérurgie)
Sur le plan de l’emploi, le Puy-de-Dôme commence également à bénéficier de plus en plus des perspectives offertes par le secteur du tourisme. Grâce à l’offre hôtelière des stations thermales traditionnelles comme Royat, Saint-Nectaire, la Bourboule ou Châtelguyon, mais aussi aux nombreux gîtes ruraux, des touristes de plus en plus nombreux peuvent être accueillis. Les centres d’intérêt comprennent la ville de Clermont-Ferrand, la chaîne des Puys (récemment ajoutée à la liste du patrimoine mondial de l’Unesco), les stations de ski, le parc Vulcania… et bien sûr le tourisme gastronomique. Plus de 2 500 projets de recrutements concernaient ainsi le secteur du tourisme en 2018.
